Dark Horse :
Dark Horse a été fondé en 1986 par Mike Richardson, propriétaire d’une chaîne de comics shop du nom de Pegasus Books, dont la première boutique a ouvert ses portes en 1980. Avec le développement de son entreprise, le gérant a pu utiliser les profits résultant des ventes de ses plusieurs détaillants pour créer sa propre maison d’édition.
Les premières publications de l’éditeur arrivent à partir de juillet 1986. L’ainée est une anthologie, Dark Horse Presents, regroupant des titres comme Black Cross ou Concrete de Paul Chadwick.
La seconde est une création originale de James Dean Smith et Steve Mattsson, Boris the Bear, qui met en scène un ours anthropomorphique dans une série parodique et satyrique de l’époque, mêlant comédie et violence, où l’on voit le protagoniste faire face à des situations d’actualités ou affronter des ennemis ressemblant fortement à des personnages d’autres comics.
La série trouve rapidement son public mais c’est Dark Horse Presents qui devient la figure de proue de l’éditeur avec le succès grandissant de Concrete. Le magazine sera édité jusqu’en 2000 avec 162 numéros, puis relancé de 2011 à 2014 avec 36 numéros. Il accueillera une multitude de séries et verra apparaitre pour la première fois dans ses pages des personnages célèbres de l’éditeur.
Un an après sa première année de publication, Dark Horse ajoute neuf séries à son catalogue dont The American de Mark Verheiden, The Mark de Randy Stradley ou encore Trekker, la série science-fiction de Ron Randall. Les autres nouvelles séries restent publiées dans Dark Horse Presents.
À partir de 1988, le studio acquiert le droit de publier des séries adaptées de licences comme Aliens, Predator, Terminator (1990), Star Wars (1991) et d’autres.
Les créations originales ne tardent pas à naître : Usaji Yojimbo de Stan Sakai (1987/1988), Sin City de Frank Miller (1991), The Mask, crée par John Arcudi et Dough Manhke sur un concept de Mike Richardson (1991), Hellboy de Mike Mignola (1993)…
Au fil des années, les adaptations de licences augmentent considérablement (Indiana Jones, Buffy et ses spin-off, l’univers Conan est développé dans plusieurs série Dark Horse, toutes les créations de l’univers étendu Star Wars en comics sont publiées chez l’éditeur, quelques numéros de GI Joe, The Thing, Xena, Planet of the Apes, Robocop, des licences jeux vidéo avec Mass Effect, Halo…).
D’autres célèbres séries originales sont produites au même moment, comme 300 de Frank Miller en 1998, The Goon d’Eric Powell en 1999, The Escapist de Michael Chabon en 2000, l’univers d’Hellboy est agrandit avec des séries spin-off (B.P.R.D, Abe Sapiens, Witchfinder, Lobster Johnson…) et des crossovers/mini-séries, The Umbrella Academy de Gerard Way en 2007 et beaucoup d’autres séries et mini-séries…
Dark Horse a longtemps été reconnu comme le troisième, puis quatrième plus grand éditeur de comics. Mais IDW semble bien lui avoir pris sa place depuis une petite poignée d’années. Le studio s’est étendu par le biais d’adaptations de licences à succès (comme l’abondant univers de Star Wars ou celui de Buffy) mais surtout grâce à ses créations originales de titres en creator-owned qui ont marqué l’histoire du comics avec Sin City, 300, Uusaji Yojimbo, Hellboy, The Mask ou encore The Goon.
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