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mercredi 25 janvier 2017

Batman Eternal Tome 3

Ce n’est pas tout que Scott Snyder et Greg Capullo embarquent le titre principal de Batman dans le passé, à l’occasion de Year Zero. Pendant ce temps, il se passe forcément des choses à Gotham, et pas qu’un peu ! Heureusement, Batman Eternal est là. Mais il faut bien avouer, que si l’intrigue principale réussit à tenir en haleine, beaucoup d’à côtés ne servent pas à grand-chose si ce n’est à faire office de remplissage. Alors le rythme hebdomadaire était-il vraiment nécessaire ?
Alors qu’Alfred a été kidnappé et que Catwoman gravit peu à peu les échelons de la mafia, Batman se retrouve piégé par le cerveau derrière cette machination qui le pousse à bout. Au plus fort de cette attaque, il voit ses repaires aux quatre coins de la ville vidés de leurs arsenaux.
(Contient les épisodes #27 à 39)

L’arrestation de Gordon n’était que le point de départ d’un plan à grande échelle. Ca, nous pouvions facilement le déduire nous même dès les débuts de Batman Eternal. Il était plus difficile, par contre, de deviner à quel point cela allait se transformer en acharnement sur Batman ! Gotham est devenu un véritable lieu de chaos ! Si l’apparition de Carmine Falcone est une belle surprise, la découverte que Jason Bard est un pourri, très actif dans la chute de Batman, l’est beaucoup moins, tant cela était prévisible !
Dès son arrivée à Gotham, et suite aux explications qu’il était tout aussi intègre et charismatique que Gordon, les alarmes « attention arnaque » ce sont mises en marche. Deux personnages identiques dans un même titre, c’est absolument inutile et farfelue. Par contre, il faut reconnaître que ce personnage sait y faire pour détruire Batman, même s’il a l’aide de Silence !

Afficher l'image d'origineLe travail des deux hommes porte ses fruits. Alfred se retrouve à Arkham, la police prend Batman pour cible, ses caches d’armes à travers la ville se transforment en bombes meurtrières et Wayne Entreprises, et toutes ses filiales, passent sous contrôle militaire et civil, laissant Batman sans armes, et Bruce Wayne sans argent !
A côté de l’acharnement en règle que subit Batman, d’autres intrigues, plus ou moins pertinentes, poursuivent leur petit bonhomme de chemin.
Au niveau des choses intéressantes se déroulant à Gotham, il y a Catwoman qui continu son évolution, sa transformation, son accession à la tête de la mafia de tout Gotham. Et sa décision de basculer sera facilitée à la suite d’un drame.



Cette guerre des gangs, bien qu’elle commence sévèrement à être reléguée au troisième, quatrième voir cinquième plan, où il est toujours plaisant de voir toutes les brutes et tordues de Gotham se mettre dessus.
Ou encore l’enquête de Vicki Vale sur le passé du fameux Jason Bard.
Mais l’intrigue secondaire la plus intéressante, pour moi, et même si ce n’est pas vraiment une intrigue, l’intégration de la fille d’Alfred à l’équipe de Batman. Elle apporte un soutien exceptionnel à Batman, comme son père, mais à l’inverse de lui, n’hésite pas à lui tenir tête. Un excellent personnage, qui m’a déjà totalement convaincu. Mais toutes les intrigues sont loin d’être sympathiques.

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Le souci nano-technologique, sur lequel enquêtent Red Robin et la jeune Harper Row est mis de côté et à peine cité dans ce troisième tome.
Batgirl rentre très vite dans les rangs après une petite crise d’adolescente.
Le surnaturel que vit Batwing est vite éteint, d’une manière plus qu’expéditive.
Quant à Spoiler, elle vient dire coucou et disparaît aussitôt.
On remarquera que toutes ces intrigues bouche-trous concernent les acolytes de Batman. Comme s’il fallait à tout prix qu’ils soient tous présent et au diable l’intérêt de leurs histoires… Encore heureux que Nightwing soit « mort » cela aurait encore rallongé cette longue liste d’intrigues ne servant à rien…
Graphiquement, ce n’est vraiment pas la fête. Si des artistes comme Alvaro Martinez ou Andrea Mutti se démarquent un peu en nous proposant des dessins expressifs et des scènes d’action très bien rendues, ou Javier Garron dans un style cartoony, le reste est assez faiblard (Felix Ruiz, Fernando Pasarin…) ou trop tape-à-l’œil et sans la moindre expressivité (Jason Fabok).

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Bref, l’intrigue principale de Batman Eternal continue de capter l’intérêt et de nous offrir quelque chose de sympathique à lire. Mais attention à la surenchère, des rebondissements et à l’entassement des menaces. De même, on se passerait volontiers de nombreuses intrigues secondaires complètement inutiles et inintéressantes ne servant qu’à polluer l’intrigue principale.

samedi 21 janvier 2017

Batman : Silence

On part d'un événement presque anodin pour Batman, l'enlèvement et la demande de rançon d'un fils d'industriel de Gotham. Mais lors de l'enquête le Chevalier Noir va se rendre compte que le kidnappeur, puis les autres vilains qui se mettront sur sa route n'ont pas leur comportement habituel : trop intello pour l'un, pas le genre de méchanceté pour un autre, comme si quelqu'un les commandait, pour harceler et rendre fou Batman.

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Et c'est l'occasion de voir un défilé de personnages considérable, de Gotham à Metropolis, une sorte de All-Star Game du crime. Inconvénient de ce défilé, on voit chacun d'eux assez peu, le temps d'un chapitre ou moins, et les antagonismes ne seront pas extrêmement développés, hormis la relation Batman/Catwoman/Bruce Wayne/Selina Kyle, partie prenante de l'intrigue.

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Si l'on rencontre beaucoup d'ennemis et d'amis de Batman, pas besoin d'avoir un énorme background pour comprendre toutes les références, la narration à la première personne est limpide et le débutant se verra expliquer les antécédents et l'expert cherchera les références en coin de case.
L'intrigue, ben, comment dire... J'ai lu le pavé d'Urban Comics, recueil des 12 chapitres en un volume, et si je l'avais lu en format kiosque (un chapitre par mois, peut-être deux mois ?!) j'aurais fait des AVC ou des arrêts cardiaques, bouffé mes ongles jusqu'à l'os et passé le canapé par la fenêtre, tellement les cliffhangers et twists sont énormes ! Sans trop spoiler j''espère, l'apparition du Joker est un monument qui m'a monté à 170 pulsations/minute.
Et les dessins sont superbes, les personnages musculeux, puissants, charismatiques et expressifs, les mouvements et encrages superbes.
Seul bémol, qui empêche ce one-shot d'atteindre le 10, le final qui est, certes, bon mais dont on pouvait attendre un peu plus après un récit d'une telle qualité.

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En conclusion, un excellent Batman, qui peut être une porte d'entrée au Bat-verse pour les débutants, avec des références expliquées et une intro à beaucoup de personnages.

vendredi 20 janvier 2017

Batman Eternal Tome 2


Le Commissaire Gordon emprisonné après une bavure dont il n'est pas responsable... Le gangster d'antan, Carmine Falcone, de retour à Gotham... Les détenus d'Arkham qui prennent possession de l'Asile... Alfred renoue avec sa propre fille perdue de vue... et dans l'ombre, un mystérieux comploteur tire les ficelles de tous ses événements poussant à bout Batman et ses plus proches alliés.
(Contenu : Batman Eternal #14-26)

zoomLe premier tome de Batman Eternal avait été un véritable coup de cœur. Scott Snyder et James Tynion IV nous proposant une histoire tentaculaire aux nombreuses ramifications. Beaucoup de rebondissements, de nombreux personnages, de l’action, une pléiade de dessinateurs. Le risque résidant dans le mode de publication, un épisode par semaine pendant un an, ce n’est pas rien. Et si le premier volume ne souffrait absolument pas de cette publication, ce n’est déjà plus le cas pour le second.

Dire que le rythme était soutenu dans ce premier volume est un doux euphémisme ! Il n’y a qu’à voir, à la fin du premier tome, et des treize premiers épisodes, Gordon se retrouvait en prison pour les homicides de plus d’une centaine de personnes, Batman se retrouvait en plein cœur d’une sanglante guerre des gangs avec rien de moins que Carmine Falcone (!!!) face au Pingouin, Batgirl, Batwoman et Jason Todd se retrouvaient en Amérique du Sud, Red Robin et la jeune Harper Row cherchaient une explication aux événements des Narrows et les nanobots, Stephanie Brown tentait d’éviter de se faire tuer par son père, tandis que Batwing et Jim Corrigan tentaient de comprendre les événements surnaturels ayant lieu à l’Asile d’Arkham. Pas mal d’événements, intéressants au demeurant, mais l’on se doute aisément que cela ne pourra tenir sur quatre tomes.

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Et dès ce deuxième volume, même si l’intrigue principale arrive à nous tenir en haleine (j’en reparlerais plus bas), on commence à percevoir certaines intrigues comme des intrigues de remplissages, elles traînent en longueur et n’apportent pas toujours grand-chose. Comme le voyage dans les égouts avec Croc, le séjour en Amérique du Sud de Batgirl et compagnie. Même si cela débouche sur un petit truc (relation forte entre Barbara et Jason, le nouveau rôle de Croc), ce ne sont pas des événements marquants, majeurs. Mais comment en vouloir aux scénaristes, cinquante-deux épisodes en un an ce n’est pas rien, c’est du boulot, et faire du sensationnel à chaque épisode est mission impossible, où l’on tombe dans le ridicule.
L’autre souci, c’est l’absence de surprise. La traitrise d’un personnage, dans le chapitre #21 était convenue depuis le début. L’existence de deux personnages identiques ne pouvant rien apporter dans un titre, il était donc évident que le nouveau était un traitre.

Ce qui nous emmène à l’histoire principale, qui s’avère être en fait une destruction pure et simple de tout ce (ceux) à quoi tient Bruce Wayne. Tout cela est personnel ! Du moins… pour le moment… Car, si je suis assez content de revoir un personnage comme Falcone, il était évident qu’il n’était pas le grand méchant se cachant derrière se chaos à Gotham, mais un simple pion. Impossible que le maître cerveau derrière tout ceci ne se révèle si vite. On apprend donc qu’il œuvre pour quelqu’un d’autre, un autre revenant ! Un personnage ayant une rancœur énorme pour notre héros, ce qui explique les coups à Gordon dans le précédent volume, et à Alfred dans celui-ci !! Mais je donne ma main à couper que l’on trouvera un autre manipulateur derrière lui dans le prochain tome. Comment garder une bonne dose de suspense sans cela, même si le procédé reste peu original, répétitif et donc très lassant. Ce n’est qu’une histoire de surenchère…

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A côté de cela, le nouveau commissaire de Gotham, Jason Bard devient de plus en plus médiatique, apprécié et performant. Stephanie Brown se livre une guerre sans limite contre son père, bien décidé à abattre sa propre fille, Barbara Gordon fait chou blanc, Harper s’impose toujours un peu plus (qu’est ce que j’aime ce personnage), Catwoman discute avec son père (!!!) et reçoit une étrange proposition, et la fille d’Alfred fait une surprenante découverte alors que la Bat-family semble enfin renouer suite aux événements dans Death of The Family (Ah bon ? Il y avait vraiment eu de réelles dissensions ?) Bon c’est facile, mais il est bien de voir un petit rappel à tout ceci, cela donne une pointe d’émotion lorsqu’ils se retrouvent tous.
Niveau graphique, nous voyons également une petite déception poindre le bout de son nez ! Dustin N’Guyen, Jason Fabok, R.M. Guéra, Andy Clarke (pour ne citer qu’eux) ne vont pas du tout ensemble… Entre Jason Fabok que je ne peux plus voir, un Dustin N’Guyen semble-t-il très, très fatigué, ou encore R.M. Guéra que j’adore mais qui n’a pas sa place sur du Batman, c’est une qualité graphique assez inégale et chaotique. Une grosse déception donc, hormis peut-être Andy Clarke.

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Bref, l’intérêt, pour ne pas dire la qualité s’étiole petit à petit. Cela était prévisible, mais j’espérais que cela arriverait un peu plus tard et non dès le second tome. Si ce deuxième tome se laisse, malgré tout, lire on sent déjà que les scénaristes tirent un peu sur la corde et reposent leurs histoires sur les gros rebondissements et la surenchère de vilains. Quand on pense tenir le cerveau, on se rend compte qu’il n’est qu’un pion et l’on passe au suivant.
J’ai bien peur que tout cela n’aille que crescendo avec les deux derniers tomes, et la série risque donc de devenir vite indigeste, il faut donc profiter du premier et éventuellement de celui-ci.

lundi 16 janvier 2017

Batman Année Un

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Year One est un comic produit en 1987 par Frank Miller et David Mazzucchelli dont l'histoire est centrée sur les origines de Batman. Après avoir orchestré le crépuscule de l'homme chauve-souris dans The Dark Knight Returns, Miller rempile sur ce projet pour nous dépeindre l'aube du justicier, préparant son futur avènement. On y retrouve un Bruce Wayne bien jeune qui fait ici ses premières armes, frais et solide mais au pas encore mal assuré. D'un point de vue formel le comic est très abouti, le dessin de Mazzucchelli est magnifique et les teintes utilisées confèrent un charme particulier au graphisme. Pour ma part je dois avouer que l'esthétique est un petit soulagement après The Dark Knight Returns, dont les esquisses de Miller sont plutôt inégales (tout le reste est génial ceci dit).

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Year One est de fait très court (une petite centaine de pages), heureusement Miller parvient à nous immerger rapidement dans l'histoire, distillant une ambiance de polar noir et urbain autour d'une intrigue bien ficelée. Au delà de Batman, on a le plaisir de retrouver quelques personnages fameux, notamment Selina Kyle et Harvey Dent. D'ailleurs le héros partage ici la vedette avec une autre figure connue, l'inspecteur Gordon. Si James Gordon en est lui aussi à ses débuts à Gotham City, les sections où apparait le futur commissaire sont presque plus passionnantes à suivre que les passages sur Batman. Robuste comme le chevalier noir, embarqué dans des séquences tout aussi musclées, il révèle dans Year One sa part cachée et son côté tête brûlée. Tourmenté par la noirceur de la ville, Gordon éclipse presque le héros. Un vrai régal à contempler.
Bref, cette oeuvre est un petit bijou, un récit d'ombre et de sang qui nous plonge dans l'obscurité de Gotham, et qui contribue à introniser la saga au panthéon des meilleurs comics. Une pépite dont la trame n'identifie pas vraiment de héros quand on y songe. Juste des hommes qui aspirent à s'élever, chacun luttant avec sa rage et sa détermination pour parvenir à ses fins.

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dimanche 15 janvier 2017

Batman Terre Un t.2

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Après un superbe travail sur le tome 1, Geoff Johns et Gary Frank reviennent avec un 2nd tome de leur réécriture des origines du Chevalier Noir, le Batman. 
Même s'il est endurci et aguerri par sa précédente enquête qui avait mené à la chute (au sens propre comme au sens figuré) du précédent maire, Oswald Cobblepott, le jeune Bruce Wayne, qui a endossé la cape de l'Homme Chauve-Souris, reste un débutant inexpérimenté qui peut parfois commettre des erreurs et acquièrent beaucoup de cicatrices. Sa nouvelle enquête le mène sur la piste du Sphinx/Riddler qui sème le chaos à Gotham après plusieurs attentats. Qu'est-ce que désire vraiment le terroriste?




Le Batman aura-t-il les reins assez solides pour faire face à ce nouvel ennemi malgré l'aide apportée par l'inspecteur Gordon, du technicien Lucius Fox et de son ex-tuteur devenu son majordome et mentor, Alfred Pennyworth?

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Geoff Johns poursuit avec brio et talent pour DC Comics ce titre de la saga Earth One (Superman, Batman, Teen Titans et bientôt Wonder Woman). Il reprend toujours les bases, les piliers de la mythologie de Batman que l'on connait tous, tout en les réinterprétant et/ou en leur donnant une nouvelle signification. Ici, le Sphinx/Riddler n'est plus un simple criminel mais devient un terroriste psychopathe sans Foi ni Loi ni pitié, Killer Croc n'est pas le sanguinaire cannibale que l'on a l'habitude de voir mais une créature cachée et exclue au coeur tendre. Les Dent sont frères et soeurs avec Harvey, toujours procureur et l'inédite Jessica, nouvelle maire de Gotham. Quand à Alfred, loin de notre vue habituelle et comme dans le tome 1, c'est un vétéran de guerre bad-ass et parfois extrémiste au physique athlétique dont les traits de Gary Frank font penser à l'acteur américain Sam Eliott (Road House, Hulk, The Big Lebowski, Nous étions Soldats, Ghost Rider...). Gary Frank d'ailleurs parlons-en, l'artiste britannique comme à son habitude ( Superman Secret Origins, Hulk, Shazam etc...) fait de l'ecellent boulot avec sa touche toujours très reconnaissable et réaliste qui colle parfaitement à cette réécriture de Bruce Wayne/Batman.

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En résumé, un immanquable pour tout fan de Batman et un comics idéal pour tout néophyte qui voudrait débuter avec le personnage du Chevalier Noir. Une histoire rondement menée par Geoff Johns, qui pourrait tout à fait convenir comme un scénario cinématographique pour un énième "reboot" de la licence Batman chez Warner Bros/DC comics avec un très bel esthétisme graphique signée de l'immense Gary Frank. Mon coup de coeur Comics Super-héroïque de ce début d'année. Vivement le tome 3 déjà prévu.

samedi 14 janvier 2017

Men of Wrath

Un récit complet en un tome voilà qui est toujours bon à prendre dans l’univers des comics. D’après un scénario de JASON AARON (Southern Bastards, Original Sin) et aux dessins RON GARNEY (Wolverine: Weapon X, Thor: God of Thunder). Suivez les aventures des Rath, une famille « maudite » au lourd passé et au lourd avenir !
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Scénario : Jason Aaron.
Dessin : Ron Garney.
Couleurs : Matt Milla.
Editeur : Urban Comics (fr), Icon (VO) .
Genre : Polar/Thriller.
Date de sortie: 26 Juin 2015.
Pagination: 144 pages.

Synopsis : Aussi loin que l’on s’en souvienne, la lignée des Rath fut entachée par le meurtre. Ira semble pourtant s’être accommodé de la malédiction familiale en l’érigeant en véritable philosophie de vie. Tueur à gages, Ira Rath est impitoyable. Femmes, enfants ou vieillards, personne ne trouve grâce à ses yeux… Pas même les membres de sa propre famille. Rien ne semble pouvoir arrêter le professionnalisme de cette machine à tuer. Rien si ce n’est peut-être un cancer récemment déclaré…
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Les voisins de la colère

 La branche Icon de Marvel nous livre ici, comme à son habitude, un récit mature ou plutôt une tranche de vie. Comme l’indique Jason Aaron dans l’introduction il est parti d’une idée toute personnelle qui est arrivée à un de ses aïeuls coupable d’un meurtre. De ce postulat il a poussé la réflexion pour aller plus loin encore : et si cela avait créé un cycle sanglant, une malédiction de violence qui toucherait chaque génération de sa famille. Le cadre : des rednecks d’Alabama, des bigots armés pour qui la délicatesse est inversement proportionnelle à leur irrespect des lois. Comme l’indique Aaron, toujours dans l’introduction, ce n’est pas le premier essai du duo et ça se ressent pour dire vrai, mais ici ils ont fait fort, froid, cruel, violent rien n’est épargné. Ira Rath est un vieux monsieur malade, mais il est aussi tueur à gage, l’intro nous dépeint la psychologie du monsieur de fort « belle » manière. Il y a aussi Ruben son fils paumé et bientôt père, il a une femme enceinte appelée Lizzie et de gros emmerdes.
Je n’irai pas plus loin car l’intrigue se développe très rapidement et c’est une poursuite haletante qui durera jusqu’à la fin avec dans son sillage des cadavres à la pelle.
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Plus vénère la vie

Niveau dessin Garney c’est du bon, parfois inégal, mais du bon quand même. On peut ne pas aimé le côté « crayonné » de l’ensemble, ca reste sacrément détaillé et le monsieur ne livre jamais de travail paresseux, de case au fond vide. Ca fourmille de détails qui mettent direct dans l’ambiance. Il aime les gros plans sur les expressions et le découpage en longue bandes qui donnent un aspect cinématique à l’ensemble.

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Tout a commencé dans le sang et finira quand tout le monde sera mort.

Urban tente quelque chose ici, ca branche Indies fait quasi toujours mouche dans ses choix donc je ne parlerai pas de « risques » mais bien d’essai. Même si pour les habitués des comics les noms de Aaron et Garney attireront d’office. Les histoires « tranche de vie » ça passe ou ça casse en général. Ici on a un récit qu’on pourrait croire moralisateur ou encore initiatique, car ça en a le goût et bien souvent la saveur. Mais en fait non tout se passe dans le sang et va de mal en pis, les auteurs ne demandent pas votre avis. On essaye toujours de se raccrocher à un bout d’humanité ou à un espoir de rédemption, encore là les auteurs nous laissent incrédules et désarmés. On se retrouve à la fin à se demander pourquoi tout ça et comment en est on arrivé là. A tel point qu’on en vient parfois à se dire qu’on a pas aimé cette histoire, mais en fait c’est l’histoire qui ne nous a pas aimé, et vous, vous vous en redemanderez encore !
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vendredi 13 janvier 2017

Northlanders T1 : Le livre Anglo-Saxon

Scénario : Brian Wood.

Dessin : Davide Gianfelice, Dean Ormston, Danijel Zezelj, Ryan Kelly, Marian Churchland.
Couleurs :
 Dave McCaig.
Editeur : Urban (Vertigo en VO).
Date de sortie: 21 mars 2014.
Pagination : 500 pages !
Sollicitation : Recueil d’histoires  prenant place lors de l’ére des raids Viking, ce tome regroupe les histoires se passant sur les terres Anglo-Saxonnes dans un ordre chronologique , comprenant 4 récits et un interlude.

Des histoires

I. Lindisfarne – Nord de l’Angleterre 783 Apr. J.-C. : Un jeune garçon écrasé par les convictions religieuses assez extrêmes de son père (même pour les standards de l’époque) cherche à s’échapper à son quotidien et demande aux Dieux Nordiques un signe et ce signe prend la forme d’un débarquement de Vikings.
II. Skjaldmös – Midlands 868 Apr. J.-C. : Trois femmes Danoises survivent à une attaque Saxonne qui a dévasté leur village, trouvant refuge dans une ruine de fortin Romain, elles tiennent le siège contre les Saxons qui comptent bien mettre la main sur le butin vikings que les femmes ont emporté dans leur fuite.
III. Sven le revenant – Les Orcades, Écosse 980 Apr. J.-C. : Sven est un jeune Varègue (Vikings qui ont exploré et colonisé les terres à l’Est jusqu’à Constantinople) faisant partie de la garde Byzantine retourne un beau jour dans sa terre natale pour les reprendre aux mains de son oncle.
Interlude. La fille de Thor – Les Hébrides, Écosse 990 Apr. J.-C. : le père de Birna est un Jarl (seigneur) local, ce dernier se fait assassiner et Birna Thordottir (littéralement « fille de Thor ») est rejetée par les hommes de son père quand elle essaye de prendre le contrôle de son héritage.
IV. La croix et le marteau – Irlande 1014 Apr. J.-C. : Magnus est un Irlandais en fuite, accompagné de Brigid sa fille, ils sont tout les deux poursuivis par les hommes de main du Roi Sigtrygg. Le père et la fille se lancent alors dans une guérilla visant à affaiblir leurs adversaires. Heureusement Magnus est une force de la nature qui ne se laissera pas faire.
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Une bonne idée éditoriale

Je suis personnellement, permettez-moi l’expression, super jouasse de voir enfin Northlanders débarquer en français, avec cette fois la promesse de voir l’ensemble de l’oeuvre publiée. En effet en mai 2011 Panini avait sorti 2 tomes rassemblant l’histoire de Sven le revenant (que vous trouverez dans ce tome), mais les Italiens s’étaient arrêtés là à mon grand malheur. À la reprise des titres DC/Vertigo, j’avais demandé directement à Urban Comics si ils prévoyaient de rééditer ce monument du comics et la réponse avait été affirmative, même si à l’époque ils n’étaient pas encore certains de la forme qu’adopterait cette réédition (suite directe ou reprise de l’ensemble). Aujourd’hui que j’ai ce gros volume en mains, je félicite Urban d’avoir pris son temps car, hormis la promesse, comme je le disais, d’avoir enfin l’intégralité de cette œuvre de Brian Wood, nous avons droit à un vrai travail éditorial : un regroupement géographique et chronologique du comics, c’est à dire que ce volume 1 se concentre sur les récits Anglais, Écossais et Irlandais de la saga, le volume 2 portera sur l’Islande et le volume 3 quant à lui nous parlera des aventures sur les terres Européennes. L’ordre de parution VO est donc chamboulé mais pour un mieux. En bonus on a une préface et une postface de Patrick Weber (journaliste, romancier, scénariste de BD de nationalité Belge) qui nous présente quelques faits sur ce qu’on pense savoir des vikings, Weber rejoint les théories et idées de Régis Boyer (sommité dans le domaine) en nous dépeignant des voyageurs, explorateurs, certes qui n’étaient pas des enfants de coeur mais qui étaient également loin des monstres sanguinaires que l’idée populaire véhicule… Même si Brian Wood lui bien souvent maintiendra ce stéréotype. On a droit également à quelques croquis et une postface de Wood lui-même.
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Parce que Brian Wood aime raconter des histoires de Viking…

Difficile de revenir sur les 5 récits de se premier tome sans en dire trop, référez vous aux synopsis au dessus. De manière générale, il y a des histoires que j’ai préféré à d’autres, l‘histoire de Sven est vraiment passionnante là ou celle de Birna la fille de Thor est bien plus anecdotique, cette dernière est fort heureusement courte mais à le mérite de nous garder dans l’ambiance et de nous en apprendre un peu plus sur les us et coutumes. Wood connaît son sujet et il est visiblement passionné (qui d’autre qu’un passionné se lancerait dans une telle oeuvre ?).

Vous sentez ? Ça sent bon l’indé !

Disons le tout de suite, Northlanders a la patte « indé » des comics, même si le style atypique peut avoir du charme, j’avoue aisément qu’il faut parfois s’adapter au style visuel et cela peut rebuter certains lecteurs. Je pense en particulier au deuxième récit : Skjaldmös, dont le style graphique donne une ambiance certaine mais n’est pas toujours du plus bel effet. Alors que la grosse partie du livre à propos des aventures de Sven sont plutôt belles. La partie sur la fille de Thor est assez jolie également.
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Passé 1000 caractères, il faut conclure…

Vous voilà donc avec une fameuse brique de 500 pages (qui se lit relativement vite) qui vaut franchement la peine de s’y attarder. Bon bien évidemment si vous êtes complètement hermétiques au genre historique/romancé et aux vikings en particulier, passez votre chemin. Pour les autres, voilà l’occasion de passer un excellent moment, pour un prix plus que correct et le bonus Urban comics : l’impression « collection d’encyclopédies » sera du plus bel effet dans votre bibliothèque, avec ces gros tomes :).
Les vikings sont relativement à la mode dernièrement et c’est à se titre que Northlanders sort au bon moment. Facile d’accès mais suffisamment documenté que pour avoir une atmosphère propre aux spécificités de cette culture, ce premier Tome à l’avantage de ne coûter « que » 25 euros (pour 500 pages je le rappelle). Il serait VRAIMENT dommage de ne pas s’y essayer. C’est une aventure poétique et héroïque, des tranches de vies humaines qu’on pourrait trouver insignifiantes mais qui forment un ensemble passionnant,très attachant et absolument indispensable.
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Les Gardiens de la Galaxie #1 (Marvel Now)

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Avec son relaunch Marvel NowMarvel en a profité pour remettre sur le devant de la scène un groupe de héros un peu secondaire. Dites bonjour à Star-LordGamoraGrootDrax et Rocket Raccoon version Brian Michael Bendis avec Steve McNiven et Sara Pichelli.

Les Gardiens de la Galaxie #1
Scénario : Brian Michael Bendis
Dessins : Steve McNiven, Sara Pichelli, Mike Avon Oeming, Mike Del Mundo, Ming Doyle, Yves « Balak » Bigerel
Encrage : John Dell, Mark Morales, Steve McNiven, Sara Pichelli
Couleurs : Justin Ponsor & Mike Del Mundo
Cover : Steve McNiven
14,95€
Contient les épisodes US Guardians of the Galaxy #0.1, #1 à #3 (Vol.3) & Guardians of the Galaxy : Tomorrow’s Avengers #1

Peter Quill alias Star-Lord est mi-humain, mi prétendant au trône de Spartax. Il voit sa mère mourir et son père être absent toute sa vie. Un fois dans l’espace une seule chose le motive, protéger la Terre à tout prix des menaces extra-terrestre.
Pour cela il s’allie à des personnes qui n’ont rien à perdre et qui ne sont pas contre taper sur deux-trois personnes au passage.
En parlant de personne a taper, J-Son roi de Spartax et accessoirement père de Peter se place au top de la liste.
Ce dernier qui est roi de la galaxie mais n’est pas contre être maitre de l’univers. Et comme il a du mal avec ce fils un peu rebelle qui n’assume pas son statut de prince rien de mieux que de le piéger pour le faire dégager.
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Pas de doute cette série annonce du grandiose. Du fun, du galactique, de l’action et des combats entre race de l’univers. Ce Les Gardiens de la Galaxie #1 dans la collection Marvel Now promet de grandes choses même s’il aurait été plaisant de voir la suite de cette histoire et au lieu de Guardians of the Galaxy : Tomorrow’s Avengers #1 . Mais bon le numéro de Michael Del Mundo sur Gamora est assez chouette et l’histoire de Rocket peut servir de préface à la série de Skottie Young Rocket Raccoon.
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Si vous lisez régulièrement mes reviews vous savez que les derniers numéros de Guardians of the Galaxy ne me plaisent pas. Mais alors pourquoi les premiers numéros sont aussi géniaux et pas la suite. Parce que dès le début Brian Michael Bendis place les Guradians dans une dynamique d’actions avec un but dès le début. On déteste déjà le grand méchant et on a envie de les voir lui faire mordre la poussière. Malheureusement plus le temps passe, plus Bendis ne conclu pas la grande intrigue de la série, se perd en histoire annexe et dans son ensemble ne fait pas avancer les personnages. Bendis est capable du meilleur comme du pire, chose qu’il prouve avec cette série et je le supplie de retrouver la dynamique des premiers numéros et ne plus mettre 5 numéros pour expliquer une intrigue qui aurait pû se conclure en deux.
J-Son est un gros connard, c’est bon on le sait. Il faut lui régler son cas une bonne fois pour toute.

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Les 4 Fantastiques (2015)

Affiche Les 4 FantastiquesQuatre jeunes scientifiques se téléportent dans un univers parallèle dangereux qui fait subir à leurs corps des transformations irréversibles. Leurs vies étant transformées à jamais, ils doivent apprendre à maîtriser leurs nouvelles capacités et à travailler ensemble afin de sauver la Terre d'un ancien ami devenu ennemi.
Dix ans après la version de Tim Story, Les 4 Fantastiques n'arrivent toujours pas à avoir un bon film. Pourtant ce reboot avait du potentiel avec le talentueux Josh Trank (Chronicle) à la réalisation. Malheureusement, il y a eu d'énormes problèmes pendant le tournage et la Fox n'a pas laissé Josh Trank faire sa vision du projet. On se retrouve donc avec un film non fini et très décevant.



Les 30 premières du film sont assez agréables. On suit la progression de Reed Richards, son enfance, ses expériences et sa rencontre avec les autres personnages. Puis nos héros acquièrent leurs pouvoirs et c'est la catastrophe! À partir de ce moment précis, le film se perd dans son propre propos et n'arrive jamais à trouver le ton juste pour raconter son histoire. La structure narrative est très mauvaise! En plus de cela, Fantastic Four souffre d'une tonne de défauts.

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Tout d'abord, le rythme est beaucoup trop mou. Je ne me suis jamais autant ennuyé devant un film de super-héros! Il n'y a vraiment rien pour captiver le spectateur. La bataille finale (seule scène d'action du film) est complètement bâclée et se termine beaucoup trop rapidement. J'ai rarement vu un climax aussi raté! Autre souci, les personnages. On ne s'attache pas à eux, la faute à un manque de développement, encore une fois un problème d'écriture. Le pire reste le Docteur Doom. Ses motivations sont pathétiques, ses pouvoirs n'ont aucun sens, tout est raté avec ce méchant! Les acteurs sont assez moyens dans l'ensemble, hormis la très mignonne Kate Mara qui s'en sort plutôt bien en Sue Storm. Il y a plein d'autres choses qui ne vont pas comme la photographie froide du film, la réalisation banale et les tentatives d'humour complètement inutiles et ratées...
Que dire de plus sur cette nouvelle version des Quatre Fantastiques? C'est une énorme déception. Enjeux pitoyables, mauvais personnages et scénario très mal conçu, le film de Josh Trank est un échec. Fantastic Fail...

MON MVP : En fait, je n'en ai pas.. A la limite Kate Mara qui fait le taf dans le costume de Susan Storm.

MON LOOSER : FATALIS, completement loupé et baclé !

Amazing Spider-Man, tome 1

Couverture Amazing Spider-Man, tome 1Au niveau des dessins, il me faut toujours un épisode pour me réhabituer au style de Ramos mais après je m'éclate bien. Il est dynamique et immersif dans ses planches. Par contre, son Jameson est raté, il faut bien l'avouer.
Slott continue tranquillement son run sur Spider-Man. Il en maîtrise l'humour, ce qui fait du bien après le sérieux obligé de Superior Spider-Man. Les conséquences de la situation laissée en plan par Otto sont multiples et Peter a du pain sur la planche pour se faire pardonner.
La chatte noire, femme bafouée, lui voue ainsi une haine vénéneuse et compte lui faire payer son humiliation. Le duo qu'elle forme avec Elektro assure parfaitement sur ce premier arc.



La vrai innovation de la série demeure l'arrivée de Silk, présentée dès la seconde page en flashback. Le personnage vole presque la vedette au héros et l'alchimie qui les anime permet une dynamique particulièrement sympathique à ce début de série.
Les seconds rôles ont tous leurs petits moments et on sent que Slott a un plan sur le long terme maintenant que Peter revient.

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jeudi 12 janvier 2017

Batman : The Killing Joke

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Batman : The Killing Joke, avec un Alan Moore bien sage au scénario et un Brian Bolland de haute volée au dessin, est un one-shot racontant un énième affrontement entre le couple d'antagonistes le plus célèbre de l'univers des comics. L'histoire s'ouvre sur un Batman venu parler avec un Joker sous les verrous d'Arkham pour tenter de trouver une solution pacifique à leur affrontement perpétuel, craignant qu'à terme l'un d'entre eux finisse fatalement par tuer l'autre... Diantre! Le Joker s'est évadé, que peut-il bien avoir à l'esprit? Quelle terrible machination va-t-il bien pouvoir ourdir?

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Le Joker est le personnage principal de cette bande dessinée. Une grande partie de l'album traite en effet de ses souvenirs (et non de son passé), du traumatisme qu'il a subi et l'a rendu fou dangereux. Le parallèle s'établit de lui même avec Bruce Wayne, renforçant leur intimité dans leur inimitié respective.
Violent dans la forme comme dans le fond, je retiendrai surtout de The Killing Joke la qualité bluffante des planches de Brian Bolland. Le Joker est croqué avec minutie, ses expressions sont tour-à-tour pathétiques, terrifiantes ou angoissantes, les décors sont grandioses et Batman en impose, tout simplement.
Sur le fond, l'histoire semble tronquée, rabougrie, comme privée de quelques planches supplémentaires capables de mieux poser une ambiance et surtout un propos pas inintéressant sur la folie, mais finalement vite expédié dans une conclusion trop rapide et furtive.
Une chouette lecture d'aventure de l'homme chauve-souris, pas le monument annoncé pour autant...

Civil War 2 : Le Futur de la Maison des Idées ?

Afficher l'image d'origineScenario : Brian Michael Bendis
Dessins :
 David Marquez
Coloriste : Justin Ponsor
Éditeur VF : Panini comics
Éditeur VO : Marvel Comics
Date de sortie: Juin 2016 – Décembre 2016

Ulysses, un Inhumain avec un pouvoir de divination change totalement les règles du jeu. Captain Marvel est prête à croire ses prédictions pour changer le futur, alors qu’Iron Man craint les conséquences. Thanos ne va pas leur laisser le temps de se décider.


Présentez…armes !

Civil War 2 qu’est ce que c’est ? Déjà, ce n’est pas la suite du premier opus, Civil War. Quoi!?? Vous n’avez pas lu Civil War ? Stoppez toutes vos activités immédiatement et foncez chez le libraire le plus proche pour vous le procurer ! Quoi, vous n’avez plus de sous ? Ben,…volez le ! Le must-have absolu chez Marvel, LE cross-over indispensable, sorti en 2006, écrit par Mark Millar et dessiné par Steve Mc Niven, voyait s’affronter Iron-man et Captain America dans un combat sans merci. L’enjeu ? La loi de recensement des super-héros. Tony Stark et sa team, pour le fait de révéler sa véritable identité et « travailler pour le gouvernement » et de l’autre Steve Rogers…ben, contre ! Qu’est ce qui faisait que CW était énorme !? Un scénario béton, des dessins majestueux, des twists, des morts, une fin épique. Mais, ont-ils réussi à reproduire cette tuerie ?


Synopsis

Dernièrement chez Marvel, les inhumains ont pris une place importante. Tellement importante que c’est un inhumain qui est au coeur de cette histoire. Ulysse, jeune étudiant humain, s’est fait prendre (en toute amitié) dans la brume terragène qui passait par là. Transformation terminée, son pouvoir inhumain est de voir et ressentir (même les personnes présentes autour de lui) le futur ! Deux camps vont s’affronter. Celui de Carol Danvers aka Captain Marvel (avec dans sa team : les Ultimates et certains inhumains) qui veulent utiliser Ulysse pour prévenir des dangers. Et celui de Tony Stark aka Iron-man (Avec dans sa team : les Avengers, le fauve et la torche) qui veulent que le futur prenne la place qui lui est réservée. Dés le départ, des supers vont tomber dû au choix de Carol, ce qui va accélérer le clivage entre les protagonistes.
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Scénario au bon lait de Bendis !?

Etant fan du monsieur, je vais essayer d’être objectif. Ces derniers temps, Bendis m’a pas mal déçu. Je n’ai pas vraiment fini son run sur les X-men, assez déçu d’International Iron-man et faudra que je jette un oeil complet sur Invincible Iron-man (c-à-d les 5 premiers). Ce que je peux dire sur CW 2, c’est qu’il a su mettre de la tension. L’enjeu à l’air même plus énorme que CW. Les codes du premier opus sont presque tous respectés. Des morts, il y en a. Des twists…mouais (sous entendu des changements d’équipe = ok). Une fin épique ?….Joker !  ( Non, le Joker n’apparaît pas dans cette histoire !). L’autre point respecté : les dessins de David Marquez ! Woaw ! Ze claque ! ça fait quelques années que Marquez travaille avec Bendis (depuis 2012, ils ne se lâchent plus en fait !). Vous l’avez peut-être croisé sur Ultimate Spider-man (miles morales) ou sur Invincible Iron-man. Je ne vais pas vous faire croire qu’il est au niveau de Mc Niven sur CW mais bordel quoi ! Le level est vraiment au rendez-vous pour un event annuel ! Un final, graphiquement énorme, avec en bonus des pages de Adam Kubert, Leinil Francis Yu, Esad Ribic, entre autres !


En résumé

Secret Wars m’avait réconcilié avec les Cross-over de la maison des idées et Civil War 2 continue….ou presque. Pour le positif, les cliffs sont à couper le souffle et ça dans le comics, ça fait vraiment plaisir. Les dessins également sont purement jouissifs, je veux plus de David Marquez maintenant ! J’ai pris le parti de ne rien spoiler mais la « FIN » est assez moyenne. Elle (l’histoire) aurait pu tenir en 7 issues et non en 8 (mais bon, autant faire de la caillasse, DC ayant déjà plombé l’année de Marvel avec son Rebirth. Cette fin à un goût de vitrine ( vitrine publicitaire hein ! ) et putassier (si si, ça veut bien dire ce que ça veut dire OO ) pour la suite de l’univers Marvel. A vous maintenant de choisir votre camp ! Soit, on discute de ce que vous en avez pensé, soit on en reparle dans 5 mois.