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mercredi 11 janvier 2017

Spider-Man : 36 Façons de mourir

Spider-Man : 36 Façons de mourir est un album qui comprend quatre aventures différentes de Spider-Man, sans lien scénaristique évident entre elles. À l’époque, l’accord entre Peter Parker et Méphisto était dans tous les esprits : pour retrouver une identité secrète, Mary-Jane et lui avaient consenti à effacer de l’Histoire leur amour ainsi que leur mariage. C’est ainsi que l’on retrouve Peter sentimentalement esseulé, doublé de l’état de colocataire qui a du mal à joindre les deux bouts.
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L’histoire qui retient le plus l’attention dans cet album est 36 Façons de mourir, signée par un Dan Slott qui sera appelé les années suivantes à suivre de manière étroite le destin de l’homme-araignée. Dans ce récit, Spider-Man a le malheur d’éveiller l’intérêt du plus puissant homme de la sécurité américaine alors : son vieil ennemi Norman Osborn, leader des Thunderbolts [1].
Accompagné par le trait inspiré de John Romita Jr. quand il s’agit du monte-en-l’air, Dan Slott parvient déjà habilement à jongler entre les tracas du quotidien de Peter et les terribles menaces qui pèsent sur Spider-Man. Par ailleurs, en évoquant ces menaces, difficile de ne pas souligner l’usage intéressant que fait l’auteur du personnage d’Eddie Brock, ancien ennemi plus connu sous le pseudonyme de Venom. Dans cette aventure, nous retrouvons Eddie libéré du fardeau du symbiote extraterrestre, mais condamné par un cancer dû à la longue exposition à ce corps étranger. À vous de découvrir comment le personnage va effectuer une nouvelle entrée fracassante dans la vie de Spider-Man.
L’histoire suivante, Flash-Back de Marc Guggenheim est un exercice de style assez réussi. Le récit revient sur le destin de Flash Thompson, la brute qui terrorisait Peter au lycée mais qui était aussi un très grand fan de Spider-Man. Flash s’est engagé dans l’armée et a servi notamment en Irak : l’occasion est offerte pour revenir sur l’influence que peut avoir l’homme-araignée sur le comportement et les idéaux de ses contemporains.
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La troisième histoire, Liens familiaux, retient l’attention du lecteur davantage par le magnifique travail du dessinateur Chris Bachalo que par le scénario, classique au demeurant. Ici, le vilain Hammerhead, à l’article de la mort après un règlement de compte, se voit offrir la possibilité d’accéder à une nouvelle vie et à un nouveau corps afin de se venger et de servir un tiers ambitieux. Doublée d’une intrigue touchant à la vie des gangs et leurs rapports avec les adolescents désœuvrés, l’histoire ne brille pas par son originalité ; mais elle n’en demeure pas moins sublimée par les fabuleuses planches de Bachalo.
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Quant à la dernière histoire, Arrêt imprévu, elle se révèle assez anecdotique (même si elle est signée du célèbre Mark Waid. Ici, Spider-Man enchaîne les malchances et se retrouve à devoir sauver d’un complot mafieux les jurés d’un procès... dans une rame de métro coincée dans un tunnel sous l’Hudson qui menace de s’effondrer. Nous noterons par ailleurs que les fans du personnage de Jonah Jameson seront contentés par l’un des retournements de situation de cette histoire.
Spider-Man : 36 Façons de mourir est une référence qui pourra convenir aux amateurs tout comme aux nouveaux lecteurs, les histoires ne nécessitant pas de connaissances très particulières sur l’univers de Spider-Man. L’album se révèle être d’une facture honorable, même si nous ne sommes pas là face à des récits fondamentaux pour l’homme-araignée.
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