Merci d'avance de votre visite et n'hésitez pas à commenter ! :)

Merci d'avance de votre visite et n'hésitez pas à commenter ! :)

vendredi 24 février 2017

Spider-Man : La Dernière Chasse de Kraven

Considéré comme une oeuvre majeur de la saga Spider-man, je m'attendais à un truc absolument renversant. Le point que l'on puisse dire est qu'encore une fois avec les comics, la qualité est sacrément exagérée. L'oeuvre est parsemée de lourdeurs, longueurs et le récit n'est pas forcément extraordinaire. Mais il y a vraiment de bonnes choses.

Afficher l'image d'origine
En gros, l'histoire nous raconte comme Kraven va enterrer Peter Parker pour 15 jours et prendre son costume afin de se prouver qu'il est meilleur que ce dernier. Pour cela, il combattra Vermine, un mutant qui vit dans les égouts et contrôle les rats.
Voilà, histoire assez simple mais le synopsis est suffisament intéressant pour marquer. A partir de cela, le scénario ne fera pas des ravages mais il se suffit à lui-même : c'est un bon scénario. On note des parallèles intéressants. Le trio Spider-man/Kraven/Vermine où les positions de chacun ne sont pas forcément claire (qui est le plus moral dans l'histoire, qui comprends la souffrance de qui ?) Le thème de la mort est présent et en soi, ça peut suffire à en faire un épisode clé de l'univers de Spider-man (mort de Gwen, Ben, du capitaine Stacy...) Il y a une lecture intéressante, en particulier concernant l'enfermement (physique pour Spider-man, spirituel pour Kraven, et Vermine, c'est le fait qu'il ne soit plus lui-même et condamné à rester enfermé dans les égouts). Le dénouement, bien que prévisible, est sympathique et bien dans l'esprit d'un bon Spider-man.

Afficher l'image d'origine

Mais voilà, le problème, c'est que dans un premier temps, on est dans la tête de Kraven. Et clairement, Kraven est un fou. Et pire que tout, un fou qui radote. Du coup, ce qu'il dit ressemble à une logique assez conne et au final, la répété pendant tous le comics mène au final à une forme de répétitivité qui n'a d'autre effet que la lourdeur. Sans compter que ces textes, qui se passent dans sa tête, ralentissent le rythme pendant les scènes d'actions. Ce qui est assez mauvais pour le coup.
Parce que rien qu'au niveau du découpage, c'est assez fragmenté et ce n'est pas super dynamique. Attention, la mise en scène n'est pas catastrophique, mais ça avance pas bien vite.

Afficher l'image d'origine

La lecture est beaucoup plus fluide sur la seconde partie et Kraven pense moins. Donc la lecture est plus rapide et l'enchaînement des cases se passe mieux.
Pour finir, l'ambiance est là, le dessin a cette simplicité, ce charme qu'on trouvait dans les années 60/70 mais une meilleur palette de couleurs et de détails comme dans les années 90. Sauf que contrairement à de nombreux comics des années 80, l'image n'est pas chargée, lourde, ou dégoulinante de couleurs WTFesques. Résultat, une ambiance mélancolique et sale arrive à se mettre en place grâce à des couleurs dans les tons gris/violacé/kaki, ce qui va assez bien ) l'histoire. Et l'omniprésence de la pluie rend assez bien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire